L’adoption croissante des véhicules électriques (EV) transforme profondément l’industrie automobile, centrée sur un élément clé : la batterie. Avec une demande montante pour une mobilité plus durable, diverses technologies de batteries sont exploitées.
Batterie Lithium-ion (Li-ion) : la norme
Dominant le marché des EV, les batteries Lithium-ion offrent une densité énergétique élevée, garantissant de bonnes autonomies et des temps de recharge courts. Ce choix préféré des constructeurs provient de ses performances fiables et de la disponibilité de ses ressources. Toutefois, elles coûtent cher et leur durée de vie limitée augmente le coût total de possession.
Batterie LFP : Sécurité et coût efficace
Gagnant en popularité, les batteries Lithium – Fer – Phosphate se distinguent par une meilleure sécurité et un meilleur rapport coût-efficacité. Le phosphate de fer utilisé comme cathode diminue le risque de surchauffe, renforçant ainsi la sécurité, bien que leur densité énergétique soit inférieure à celle des Li-ion. Elles sont particulièrement adaptées pour des applications où la sécurité est primordiale.
Batterie « solides » : L’avenir
Les batteries à état solide pourraient révolutionner les EV avec une densité énergétique supérieure et une meilleure sécurité, grâce à l’utilisation d’électrolytes solides. Elles pourraient prolonger la durée de vie des véhicules et améliorer les performances, mais leur complexité technique et le coût élevé limitent encore leur déploiement à grande échelle.
Batterie Nickel-Métal-Hydrure (NiMH) : Fiable mais…
Autrefois incontournables, les batteries NiMH continuent d’être utilisées, principalement dans les véhicules hybrides. Bien qu’elles soient reconnues, leur densité énergétique moindre les rend moins adaptées pour les EV purs, leur avenir dépendant de l’évolution technologique.
Batterie Betavolt
La société chinoise Betavolt prétend avoir développé une batterie nucléaire avec une densité énergétique décuplée par rapport au Li-ion, capable de fonctionner 50 ans sans recharge. Utilisant la désintégration de l’isotope nucléaire Nickel 63, cette technologie, principalement destinée à l’industrie aérospatiale, pourrait aussi révolutionner l’automobile, l’intelligence artificielle et le secteur médical. Sans radiation ni déchets, mais avec des questions non résolues sur la sécurité en cas de combustion, cette technologie avant-gardiste reste encore à prouver.